Le 6e Spahis Algériens était en garnison à Compiègne, il était avec le 4e Spahis Marocains de toutes les fêtes militaires de la Capitale avant la Seconde Guerre mondiale. Voici la silhouette pittoresque du timbalier du 6e Spahis tel qu’il a été vu par Maurice Toussaint au concours hippique de Paris en juin 1932.
Timbalier du 6e Spahis en 1932 par M. Toussaint (attention le tombô du boléro devait être rouge et non bleu qui était la couleur des spahis tunisiens).
Lors des prises d’armes, l’harnachement comporte des colliers, têtières et tresses de fantaisie, en lainage jonquille, la crinière nattée de 12 tresses agrémentée de 13 macarons sur le dessus de l’encolure, la naissance de la queue nattée et garnie de trois gros pompons. Pour la têtière triangulaire et le licol (gladda) chaque escadron a une couleur différente, correspondant à celle du fond du fanion: 1er bleu, 2e rouge, 3e vert, 4e bleu, 5e jaune.
Le chapeau chinois a une hampe rouge surmontée du globe (koura sphère représentant le monde) et du croissant (hilal, le croissant de l’Islam). Deux queues de cheval blanches, aux extrémités, passées au henné, pendant de chaque côté.
Les trompettes seuls ont les galons de fonction aux manches. La fourragère est bleue mélangée de jaune.
Ci dessous, communiqué par le régiment, un schéma de la disposition et de la composition de la fanfare. Sur la planche, M. Toussaint a respecté les indications données par un officier du régiment au sujet de la place des instruments entourant le chapeau chinois, quoique certains documents photographiques donnent un tambourin à sa gauche.
Schéma décrivant la composition de la fanfare du 6e spahis
Commandant E.-L. Bucquoy, extrait du Passepoil, n°2, 1933. Numérisé et mis en ligne par La Sabretache.